Historique de l'utilisation du cheval [
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Mosaïque romaine d'une course de char, Sicile, IIIe/IVe siècle
Article détaillé :
Domestication du cheval.
Antiquité [modifier]En Europe, les
Grecs,
Romains et
Byzantins utilisaient le cheval pour la guerre, les communications, le transport mais aussi les
courses de chars. De leur côté, les
Celtes vénéraient
Épona, déesse des chevaux, dont le
culte nous a été transmis du fait de son adoption par les troupes équestres romaines.
Au Moyen-Orient, certaines tribus
Perses semblent avoir créer les
pur-sang arabes[36], chevaux du désert, robustes et élégants, ils inventèrent aussi le
polo. Lorsque les Hyksôs envahissent l'
Égypte au
XVIIe siècle av. J.-C., les Égyptiens n'utilisaient les chevaux que pour des tâches civiles. La
cavalerie, qui fera la puissance des
pharaons du
Nouvel empire, était alors du côté de l'ennemi et sera un facteur déterminant dans la défaite égyptienne.
En Afrique, la cavalerie
numide fut une unité importante des armées
carthaginoises lors des
guerres puniques tandis que la
cavalerie romaine était réputée médiocre.
En Asie, le plus ancien
char hippomobile à nous être parvenu intact provient de la tombe de l'empereur chinois
Wu Ding, mort en 1118 av. J.-C. Le cheval était peu utilisé comme
animal de trait dans l'
agriculture mais les Chinois seraient à l'origine du collier d'épaule. Ils utilisèrent l'
étrier au
VIe siècle av. J.-C., la cavalerie formant le gros des troupes chinoises. Le cheval (馬) sert de moyen de transport et de communication (coursier). Quand le jeu de polo perse arriva à la cour de l'empereur, tout le monde s'en éprit. Les Chinois ne faisant pas d'
élevage permanent des chevaux, ces derniers restaient un produit de luxe importé du
Moyen-Orient.
Au
Japon, le cheval servait d'animal de combat, de coursier et de transport de marchandises, mais dans ce dernier cas il était guidé par des hommes à pied, ce qui limitait son potentiel. Des peuples d'Asie ont développé une unité militaire originale qui est l'
archer à cheval.
Moyen Âge [modifier] Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète.
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Joute bavaroise du XV
e siècle
Tapisserie de Bayeux XIème siècle
En Europe, la
chevalerie se développa. Indépendamment de la
race, le palefroi désignait un cheval de parade au
Moyen Âge, le
destrier un cheval de guerre et la
haquenée était un cheval de monte féminine.
Richard Cœur de Lion importa les premiers
Pur-sang arabes. Le cheval n'était pas consommé pour sa viande car l'
Église l'interdisait
[37].
Le cheval était un animal à part car il servait de monture aux aristocrates et parce qu'il était très coûteux (35 livres tournois en moyenne en France au milieu du
XIVe siècle)
[37]. Le cheval exigeait également une nourriture abondante et de qualité comme l'
avoine ou le foin.
À partir du
XIIe siècle, son usage s'est répandu pour tirer la
charrue en France septentrionale. Grâce au
collier d'épaule, il offrait au paysan une puissance et une rapidité supérieures à celle du
bœuf.
Au Moyen-Orient, les chevaux ont porté l'
Islam jusqu'aux portes de l'Orient.
En Asie, la cavalerie était la principale force des armées
mongoles et
tatars.
Autre exemple,
La Tapisserie de Bayeux (photo ci-contre), est une admirable broderie qui présente notamment 202 chevaux, et nous renseigne sur cette période où les chevaux étaient encore principalement utilisés pour se battre.
Le cheval était un animal indispensable du Moyen-Âge, tant utilisé pour la guerre, que pour l'agriculture.
Conquête du Nouveau Monde et post-Renaissance [modifier]En
Amérique, les premiers colons
espagnols réintroduisirent le cheval, arabe et andalou, dans les deux continents américains. L'espèce y avait alors disparu depuis plus de huit millénaires. En
1519, Les
conquistadores de
Hernán Cortés, amènent avec eux onze chevaux et six juments
[38], dont deux avaient une
robe pie et cinq autres une robe tachetée. Ils étaient les premiers ancêtres des
mustangs, ces chevaux retournés à l'état sauvage et qui ont une robe tachetée pour la plupart. Le fait que les
Amérindiens n'aient jamais vu ces bêtes aida les conquistadores à se faire passer pour des divinités et à remporter ainsi de nombreuses batailles. Cortez aurait déclaré : « Nous devons notre victoire à Dieu et à nos chevaux ».
Le cheval se répandit alors rapidement sur ces terres, principalement en
Amérique du Nord. À la période de la conquête de l'Ouest, plusieurs centaines de milliers de chevaux sauvages sont répartis à travers le continent. Au
XVIIIe siècle, les Amérindiens élevèrent de grandes
hardes de chevaux dont le nombre total dépassa les cent cinquante mille individus. À partir de ces mustangs dressés émergèrent les
palominos. Les Indiens
Nez-Percés opérèrent également des sélections à partir des mustangs pour obtenir l'
appaloosa.
En
Europe, les
Anglais croisèrent des chevaux
pur-sang arabes et
barbes avec des espèces indigènes pour créer les
pur-sang anglais, race de cheval de course.
Époque napoléonienne [modifier] Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète.
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Napoléon avec ses généraux
Les chevaux ont eu un rôle indispensable dans les conquêtes
napoléoniennes. Les
pur-sang arabes étaient les chevaux de choix pour la cavalerie des troupes. Par le biais des campagnes de l'empereur, ce type de cheval s'est retrouvé en
Europe de l'Est et en
Russie.
Entre
1800 et
1815, Napoléon, cavalier au style peu académique mais résistant et intuitif, possédait 1 730 chevaux réservés à sa monte personnelle. Le Vizir, petit arabe gris d'1,35 m, son plus célèbre cheval, a été empaillé et se trouve exposé en 2006 au Musée de l'armée des
Invalides[39].